Femme de la Tech — Interview de La Steminista, ingénieure cybersécurité et dév Python Django

#1— C’est quoi Steminista ? Qui se cache derrière ? Pourquoi avoir lancé un blog et un compte Instagram ? 

La Steminista, c’est simplement la fusion des termes « steminist » et « pythonista ». Deux adjectifs qui me décrivent assez bien en tant qu’ingénieure informatique.

Pythonista, parce que, depuis quelques années déjà, j’utilise principalement Python dans mon travail et mes projets perso.

Et Steminist, parce que je suis convaincu que la contribution des femmes est primordiale dans les sciences dures ou les disciplines dites STEM (Sciences, Technologies, Engineering, Maths). 

En tant qu’ingénieure, j’ai eu l’occasion de collaborer sur des projets dans différents métiers et il est vrai que les femmes sont sous-représentées dans le milieu de la tech. Je pense que c’est un vrai gâchis et c’est l’une des principales raisons qui m’ont motivée à lancer mon blog.

Par ailleurs, la documentation et les contenus de formation sont principalement en anglais. Je me disais qu’un blog en français ne ferait pas de mal pour les francophones pour qui l’anglais pouvait être une barrière dans leur processus d’apprentissage. En bref, le blog et le compte instagram sont une façon comme une autre de transmettre, mais aussi d’apprendre de la communauté d’informaticiens présente sur les réseaux.

#2—Tu es ingénieure en cyber avec une spécialisation Python. Quel a été ton parcours ? 

J’ai appris les fondamentaux et les bases de l’informatique en école d’ingénieurs. C’était une formation assez vaste et généraliste mais tout à fait bénéfique. 

En travaillant, je me suis retrouvée dans des projets qui ont nécessité de mettre en place des solutions pour répondre à des besoins divers. Il fallait avoir plusieurs casquettes et c’est comme ça que je me suis tournée vers Python. 

Je pouvais faire de l’automatisation pour les tâches quotidiennes, mettre en place des solutions web avec Django notamment (un Framework puissant basé sur Python) et je profitais des nombreuses librairies qu'offrait Python pour réaliser entre autres des statistiques et de la visualisation de données. Pour faire court, il fallait être polyvalent, rapide et efficace, et Python était un peu mon couteau-suisse.

Après quelques années, j’ai décidé de me spécialiser. Je me suis alors orientée en sécurité informatique. La formation que j’ai suivie a consolidé mes acquis d’informaticienne généraliste, dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information. J’y ai appris à concevoir des systèmes et des solutions robustes et sécurisés, en prenant en compte les aspects techniques, organisationnels et juridiques.

#3—Qu’est-ce qui t’a attiré vers cette profession ? 

Les premiers cours d’algorithmique ont été un tournant. J’ai adoré résoudre des problèmes concrets en utilisant des logiques de programmation. Et c’est comme ça que je me suis orientée vers les sciences informatiques.

J’ai eu l’occasion de faire des stages dans différents secteurs et c’est l’une des choses que j’aime le plus en informatique. On apprend continuellement en collaborant avec différents corps de métiers. Ces expériences professionnelles m’ont conforté dans l’idée que c’était ce que je voulais faire.

#4—Qu’est-ce que tu fais concrètement ? À quel moment fait-on appel à toi ?

En tant qu’ingénieure en cybersécurité, cela veut dire que je contribue à la sécurisation et la protection des systèmes d’informations contre les incidents et les attaques malveillantes.

Je travaille actuellement au sein d’une équipe chargée de la conception et de la sécurisation des systèmes d’information. 

Il est aussi important de sensibiliser les utilisateurs de façon continue, pour qu’ils apprennent à avoir les bons réflexes face aux dangers qui peuvent menacer l’entreprise.

Mon boulot est de protéger les données et le patrimoine informationnel de l’organisation. Pour cela, il faut réfléchir à une stratégie et la mettre en place à l’aide des moyens techniques et organisationnels mis à notre disposition. 

Pour faire simple, construire une stratégie sécurité revient à analyser les risques auxquels l’entreprise est exposée, pour ensuite définir et implémenter des politiques de sécurité. 

Il est aussi important de sensibiliser les utilisateurs de façon continue, pour qu’ils apprennent à avoir les bons réflexes face aux dangers qui peuvent menacer l’entreprise.

#5—La sécurité est un sujet qui devient de plus en plus central dans l’actualité informatique, mais reste pourtant assez impopulaire en France, pourquoi selon toi ? 

A mon avis, il y a plusieurs facteurs.

-        Notre imaginaire ou l’idée qu’on se fait de la sécurité informatique : Dès qu’on parle de cybersécurité, on pense à un jeune homme en hoodie mi-fou mi-génie, planqué dans une salle sombre prêt à répandre le chaos.

-        L’apparente complexité du sujet : La sécurité est liée à l’insécurité que l’on ressent face à un sujet vaste qui paraît de prime abord trop compliqué à appréhender. Et ce n’est pas la faute de monsieur et madame tout le monde. Les experts en cybersécurité s’adressent principalement à leur communauté. Pour beaucoup, c’est un univers qui semble réservé à des initiés qui parlent leur propre langage.

-        Le sentiment de ne pas être responsable : On se dit que la sécurité est l’affaire exclusive du constructeur du produit ou du fournisseur de service.

-        La tendance à sacrifier la sécurité au profit d’une expérience utilisateur plus fluide et plus rapide.

Beaucoup d’entreprises ne mesurent pas l’importance de ces « peut-être » et ne veulent pas investir en fonction de ces prédictions. C’est humain mais ça peut coûter cher. On constate parfois que, tant qu’elle n’a pas été attaquée, une entreprise ne mettra pas tous les moyens pour se protéger. 

#5—On constate une importante recrudescence de pannes et de cyberattaques à travers le monde, avec des impacts importants, comment se fait-il que les entreprises soient aussi vulnérables ? 

Tout d’abord, la sécurité est un investissement basé sur des prédictions. En d’autres termes, on construit une stratégie de sécurité sur des scénarios décrivant la probabilité que la société soit « un jour », « peut-être » attaquée. 

Beaucoup d’entreprises ne mesurent pas l’importance de ces « peut-être » et ne veulent pas investir en fonction de ces prédictions. C’est humain mais ça peut coûter cher. On constate parfois que, tant qu’elle n’a pas été attaquée, une entreprise ne mettra pas tous les moyens pour se protéger. 

Mais fort heureusement, les choses changent avec les lois et les nouvelles réglementations en vigueur qui font en sorte que les entreprises prennent la question plus au sérieux.

Par ailleurs, on sait que le facteur humain est la principale source des incidents cybers. La sensibilisation et la formation des collaborateurs, à tous les niveaux, est centrale et ne doit pas être prise à la légère.

On pense aussi que la sécurité est une action ponctuelle, alors que c’est un processus en permanente évolution. Les risques doivent être réévalués, les réponses aux menaces et les politiques doivent être constamment mises à jour.

Enfin, le risque zéro n’existe pas. Les experts sécurité veillent principalement à réduire les risques d’incidents autant que possible et c’est un processus continuel. En d’autres termes, c’est une guerre perpétuelle entre les experts chargés de protéger l’entreprise et les hackers malveillants.

#6—Selon toi, qu’est-ce qu’il faudrait mettre en place pour mieux sensibiliser à la sécurité ? 

L’humain est au centre de toute stratégie de sécurité. L’objectif de la sensibilisation à la sécurité est d’instaurer une culture de la cybersécurité. Il est important de mettre en place des formations et des techniques de sensibilisation à la cybersécurité efficaces en entreprise. Il faudrait par exemple :

  1. Produire une charte informatique de qualité, qui fixe les droits et les devoirs de chacun, est indispensable. Celle-ci doit être claire et facile à comprendre pour les profils non-techniques.

2. Sensibiliser tout le personnel en continu. Les technologies et les techniques d’attaques évoluent rapidement et les collaborateurs doivent être au fait des différents types de risques qui peuvent menacer l’entreprise.

3. Améliorer les modes de communication et vulgariser les concepts techniques au maximum. Les utilisateurs ont besoin de les connaître, pour mieux se protéger, et protéger leurs données. Il faut expliquer aux utilisateurs qu’ils peuvent choisir entre être le problème ou la solution.

4. Rendre la formation ludique et interactive. Au-delà des présentations classiques, on peut se montrer créatif, impliquer les utilisateurs et mettre en place des exercices de simulation ou des ateliers incluant des jeux, des mises en situation et des quizz, et s’assurer que les informations ont été correctement assimilées.

5. Être bienveillant en tant que formateur :

  • Eviter le sarcasme ;
  • Savoir adapter son discours en fonction du profil et du niveau de responsabilité de chacun ;
  • Se montrer ouvert et disponible et instaurer un climat de confiance pour que les collaborateurs posent toutes leurs questions.

#7—Qu’est-ce qui selon toi fait un-e bon-ne ingénieur-e ? 

Pour moi, les qualités principales d’un-e bon-ne ingénieur-e sont la curiosité, la créativité, l’envie d’apprendre et la capacité de s’adapter. Un-e ingénieur-e est une personne qui aime relever des défis et résoudre des problèmes. Iel est capable d’avoir une vision claire de ce qu’il veut faire et de comment y parvenir. 

C’est aussi quelqu’un qui peut collaborer et travailler en équipe. Concernant les ingénieur-e-s spécialisé-e-s en cybersécurité, avoir un sens moral sans faille est capital, en particulier chez les hackeurs éthiques ou les pentesters.

#8—Qu’est-ce qui est un bon environnement de travail pour toi ?

Selon moi, un environnement de travail sain, c’est avant tout de la flexibilité et de l’agilité pour les employés en leur donnant plus de liberté concernant leur façon d’organiser leur travail. C’est aussi pouvoir communiquer facilement autant entre collaborateurs qu’avec la hiérarchie.

#9—Quels conseils donnerais-tu aux recruteurs et aux entreprises pour mieux recruter/engager des profils techniques ?

J’aurais deux conseils :

-        Donnez leurs chances aux passionnés, même s’ils n’ont pas le nombre « parfois irréel » d’années d’expérience requises.

-        N’oubliez pas les softs skills. Évidemment avoir des capacités techniques est important, mais une bonne recrue est une personne capable de se former, de s’adapter à de nouvelles technologies, de communiquer et de collaborer au sein d’une équipe.

#10—Quelque chose à rajouter ?

L’informatique n’est pas réservée exclusivement à des élus cracks en mathématiques. L’informatique offre un éventail de possibilités et d’opportunités quasi-infini. On peut apprendre un langage de programmation, écrire des programmes, coder des applications avec un niveau basique en maths. Si ça vous intéresse, lancez-vous ! Les ressources pour apprendre sont illimitées, il suffit de le vouloir.

Pour suivre La Steminista
Le blog : https://lasteminista.com/
Le compte Instagram : https://www.instagram.com/lasteminista/


Comment vulgariser les jargons informatiques en entreprise ?

Comprendre le vocabulaire IT a été pour moi, lors de ma prise de poste, un réel objectif et défi à relever. Je me suis rendu compte rapidement que ma méconnaissance de ce domaine, de ce milieu, m’empêchait d’appréhender facilement mes tâches, même les plus anodines. Entre le jargon technique utilisé par mon équipe, et le langage technique du secteur informatique en général, j’ai réalisé qu’il me fallait intégrer un nouveau vocabulaire, comme une nouvelle langue, tant pour la communication interne que pour mon travail de chargée de communication externe.

            En effectuant des recherches, je me suis aperçue que la problématique d’assimilation du vocabulaire, dans l’IT, était certes connue, mais rarement traité. L’utilisation d’un même vocabulaire est pourtant nécessaire pour que les équipes travaillent ensemble. Au sein de l'agence, avec mes responsables, créer un glossaire des mots qui m’étaient inconnus, s'est avéré être la solution la plus pertinente pour y remédier.

 À partir de mes recherches et de mon expérience d'intégration, je vais vous partager dans cet article, les solutions que j’ai testé et approuvé pour mieux vulgariser le jargon informatique.

#1 – Pourquoi faut-il créer un jargon technique commun ?

Il y a plusieurs situations de travail où se comprendre est indispensable pour le bon déroulement d’un projet, d’une présentation, ou d’un environnement de travail serein. Par exemple, il est probable que le service comptabilité ne comprenne certains termes du jargon IT. Ce qui peut poser un problème quand iels souhaitent remonter des problèmes techniques ou appréhender de nouveaux logiciels.

Par ailleurs, certains anglicismes, très présents dans l’informatique, peuvent être porteurs de mauvaise compréhension, surtout quand l’équivalent en français existe ou qu’il s’agit d’un mot inventé dans le cadre d’un projet.

Dès la prise de poste, une bonne compréhension du jargon de l’entreprise permet aux nouveaux salarié•es de mieux comprendre son environnement de travail, les orientations de son poste, savoir quand et comment poser des questions, mais surtout comment remonter correctement des informations.

Les effets d’une mauvaise compréhension des mots ont plusieurs effets :

  • L’accumulation de retard, dû aux allers-retours générés par les incompréhensions ;
  • Le désengagement des équipes, par fatigue des mots complexes ;
  • Le mauvais ciblage des recrutements, par incompréhension des fiches de poste, qui peut se répercuter sur l’intégration ;
  • Le développement de travail invisible, à savoir passer plus de temps à comprendre ce qu’on nous dit, plutôt qu’à réaliser ses tâches ;
  • La perte de cohésion, entre les initiés et les apprenants…

Il s’agit alors d’aller au plus simple pour que tout le monde puisse se comprendre. La solution : la vulgarisation systématique des termes techniques, ou la co-création d’un jargon commun. Deux solutions sont possibles : désigner des référent•es pour traduire les termes ou mettre en place une démarche collective de vulgarisation.

#2 – Faciliter les questions

  • En réunions

Pour éviter les hors sujets, les réunions peuvent être un moment propice pour valider une compréhension commune des enjeux techniques. Pour cela, le plus simple est d’accorder un temps de questions-réponses et de permettre d’échanger avec un•e référent•e, lorsqu’interviennent des termes inconnus. Cela permet d’appréhender sereinement le reste des échanges, et de ne pas prendre le risque de clôturer la réunion sur une incompréhension.

  • Dans les échanges quotidiens

Lors d’une prise de poste notamment, il vaut mieux vérifier régulièrement qu’un terme technique signifie la même chose pour tout le monde.

En effet, Erwan Moyon, ingénieur informatique témoigne : « Il y a une réelle nécessité de reformuler régulièrement ce que je dis, avec du vocabulaire basique, pour que le métier puisse bien comprendre la situation et les enjeux des équipes IT. Même pour les équipes IT entre elles, on n’utilise pas forcément les mêmes mots pour les mêmes outils : la marque du logiciel, le fonctionnement, etc. Au fil des expériences, je me rends compte qu’un quiproquo sur deux, vient d’un décalage de définition. Depuis plusieurs années, j’appréhende mes missions en prenant le temps de formaliser le jargon de chacun, pour savoir quel vocabulaire utilisé avec qui. Cela favorise une compréhension plus rapide des besoins, des incidents, etc. ».

  • Dans l’élaboration des consignes de travail

Lors d’une prise de poste :

Pour la recrue, il est essentiel qu’elle prenne le temps de consulter la documentation des processus, lorsqu’elle est documentée. Si ce n’est pas le cas, cela devrait être remonté aux managers, et enclencher des échanges pour bien les comprendre.   

Pour l’employeur, il est important de vérifier que les consignes données ont été bien comprise : soit en pointant la documentation, soit en prenant le temps de reformuler son propre vocabulaire. Prendre ce temps à cette étape évitera d’en perdre plus tard.

Lors de la répartition des tâches :

Pour le donneur d’ordre, vulgariser les tâches restent un travail constant, pour éviter d’avoir à reprendre le travail des équipes et limiter les conflits. Pour Fen Rakotomalala, consultante informatique, il faut « systématiquement demander si les tâches sont comprises […] Dans mon cas, c’est au moment des Sprint Meeting et Sprint Review. Je crée les tâches de mon côté, puis je bloque toujours un temps pour demander à mes équipes si mes tickets sont clairs. Si oui, je garde la structure et les termes utilisés, si non je les reformule, d’après ce qu’iels comprennent.».

Lors de la définition des process :

La définition de process commun peut contribuer à la formalisation d'un jargon commun. Pour ce faire, on peut procéder de manière collaborative. Plusieurs questions se posent alors pour co-construire ces process : Qu’est-ce qui est documenté ? Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Quelles tâches sont systématiquement incomprises ? Quel est le meilleur support de mutualisation à utiliser, en fonction de la maturité digitale de chacun ?

#3 – Créer et alimenter un glossaire commun

« Le devoir d'un développeur est de vulgariser son travail de manière à le rendre compréhensible pour tous, mais ce n'est pas toujours chose aisée. » témoigne Nicolas BRONDIN-BERNARD, ingénieur indépendant. Pour cela, quoi de plus simple et d’universel, qu’un glossaire commun ! Il s’agit de répertorier et de noter tous les mots incompris, ou considérés comme complexes, puis de les classer idéalement par thématique et ordre alphabétique.

On peut agrémenter le glossaire d’un canal de communication commun, pour remonter de nouveaux mots à définir, et pour le maintenir à jour si certains mots viennent à évoluer.

Ces définitions peuvent ensuite faire l’objet d’une communication interne régulière. Ainsi, chaque personne peut s’y tourner dès qu’un mot lui paraît obscure. Chaque personne peut aussi s’y référer, avant de remonter une information, pour valider qu’elle l'a formulé correctement. Dans le cadre d’une prise de poste, le glossaire peut également être intégré au Kit de bienvenue.

Le glossaire peut être rédigé de différentes manières :

  • De manière collaborative :
    • Vous pouvez organiser un atelier avec les équipes informatiques et leurs interlocuteurs, afin que chacun formalise les mots incompris, leurs définitions, leur classification et le format de diffusion du glossaire ;
    • Vous pouvez mettre en place un espace d’échange permanent où les moins initiés peuvent librement demander une définition, puis les experts répondent ;
    • En amont de chaque projet informatique, vous pouvez aussi rassembler les parties prenantes, pour qu’elles définissent ensemble le jargon qui sera employé au cours du projet.
  • De manière unique :

Une personne peut être nommée responsable de ce glossaire. Les équipes lui remontent alors les mots à définir. Ensuite, soit elle les connait et les définie, soit elle demande au service concerné de les traduire. Ce sera à elle de les rentrer dans le document prévu comme glossaire.

En fonction de la demande, cette mise à jour peut être mensuelle ou trimestrielle. C’est à votre entreprise de définir la récurrence de cette tâche.

  • Sur quelle plateforme ?

Afin que le glossaire soit utilisé, il est essentiel de le diffuser via un format qui puisse être facilement mis à jour et diffusé à l’ensemble de l’entreprise :

  • Un intranet via des solutions type Sharepoint ou Notion : dans un onglet accessible à tous, prévoir une page partagée, où les mots incompris sont définis et classés par section
  •  Un drive commun : possibilité de créer un dossier où chaque fichier est géré par un pôle métier différent. De cette façon, chaque pôle est responsable de la vulgarisation des termes, qui posent des incompréhensions aux équipes avec lesquelles ils interagissent
  • Une newsletter ponctuelle : avec un format ludique, une newsletter peut permettre d’informer sur un rythme régulier les définitions du moment, leur évolution, leur champ d’exploitation…
  • Des vidéos : si vous en avez les moyens techniques et financiers, animer les définitions en vidéos, en les classant par thème, par métier, peuvent permettre de mieux schématiser un processus, une technologie, une méthode…

#4 – Pour aller plus loin.

Vous pouvez consulter notre manière de décrypter et de rendre plus accessible des mots purement techniques au grand public.

#CoolLeMot : C'est quoi un Algorithme ? Cliquer ici 

#CoolLeMot : C'est quoi la Blockchain ? Cliquer ici

#CoolLeMot : C’est quoi un Malware ? Cliquer ici

 

 

Chaque secteur a un jargon qui lui est propre. Pour pouvoir travailler simplement, sans quiproquo, le mieux est d’utiliser les mêmes termes, pour les mêmes usages. Lorsque la communication est difficile, cela peut avoir plus effets sur les équipes :

  • Des conflits à la suite d’une frustration liée à l’incompréhension
  • La rétention d’informations ou un mauvais timing de remontée d’informations ;
  • Des retards dans le déroulement d’un projet.

Pour impliquer toutes les équipes dans la vulgarisation du jargon informatique, un glossaire des termes purement techniques, régulièrement mis à jour, peut contribuer à limiter les quiproquos.

Pour cela, plusieurs solutions possibles :

  • Faciliter les échanges autour des jargons informatiques ;
  •  Privilégier des démarches collaboratives dans la définition de process, répartition des tâches…
  •  Définir un glossaire commun et le diffuser sur des supports ciblés en fonction des activités qui gravitent autour des projets informatiques.

Même avec un glossaire, il est important de veiller régulièrement à ce que toutes les informations partagées, au cours d’un projet informatiques, soient comprises par tous : les équipes IT entre elles, de l’IT au Métier mais aussi du Métier à la direction.

Si elle n'a pas de bagage informatique, ce n’est pas forcément à l’équipe de communication de se charger de reformuler les termes techniques. L’équipe de communication a un rôle de centralisation, mais aura toujours besoin des équipes IT pour le contenu, des équipes métier pour évaluer leur pertinence. D’où l’importance que tout le monde soit bien formé et sensibilisé aux jargons informatiques.