Amour & RoR — Interview de Chenchen et Julien

À l’occasion de la Saint-Valentin, nous avons eu l’idée de réaliser des interviews de couples qui baignent, de près ou de loin, dans un secteur informatique. Vous pouvez retrouver une version condensée sur notre compte Instagram : Cool IT.

Par soucis de synthèse, on n’a pas pu partager l’entièreté des interviews sur Cool IT. On profite du Cool IT Blog pour vous proposer l’ensemble des propos qui ont été échangés avec les couples qu’on a rencontrés !

Qu’ils soient un couple de développeur, depuis toujours, ou en reconversion, entrepreneurs ou hybride, nous avons souhaité échanger avec Aude et SimonG. et F.Chenchen et Julien, Fen et Erwan sur la place qu’occupe leur profession dans leur vie de couplecomment ils communiquent et équilibrent le professionnel du personnel.

Pour l’interview du jour, nous avons échangé avec Chenchen et Julien, tous les deux développeur•ses Ruby on Rails salariés, en télétravail.

 

Est-ce que vous pouvez vous présenter tous les deux ? Et ce que vous faites dans la vie ? 

Chenchen : Je suis Chenchen Zheng, d’origine chinoise, je suis actuellement développeuse back-end chez Matera <3 depuis août 2021. J’ai fait la formation accélérée du Wagon. J’ai passé plus de 1000 heures sur Animal crossing !

Julien : Je suis Julien Marseille, actuellement développeur fullstack (RoR) chez Squadracer. Joueur de jeu de société à mes heures perdues.

 

Comment vous êtes-vous rencontrés ? 

Dans l’entreprise Watura, une plateforme de formation pour les métiers de l’eau, il y a plus de quatre ans, Julien était en stage de développeur et Chenchen en CDI en tant que CPO.

 

Vous travaillez tous les deux comme développeurs Ruby on Rails, pourquoi avoir choisi de vous spécialiser sur ce langage ?

Chenchen : Les autres développeurs auxquels j’ai été confrontés faisaient du RoR. On me disait beaucoup de bien de la formation accélérée Le Wagon (qui forme à RoR). Je suis donc partie dans cette direction !

Julien : Un peu au hasard au gré de mes rencontres. J’ai eu l’occasion d’en faire durant un stage et j’ai vraiment bien accroché à la syntaxe, alors j’ai continué ^^

 

Pour Chenchen, est-ce que ta reconversion a été facilitée par le fait que ton conjoint soit aussi développeur RoR ? 

Oui complètement, il m’a beaucoup aidé au début et m’a apporté la confiance nécessaire. Maintenant, c’est moi qui lui apprends des trucs héhé.
Cela faisait quand même longtemps que je m’intéressais à ce domaine, j’étais donc un peu préparée !

 

Qu’est-ce qui vous a attiré vers cette profession ? 

Chenchen : Le fait d’avoir un métier challengeant, où j’apprends tous les jours.

Julien : La liberté de pouvoir faire tout et n’importe quoi grâce au code, ainsi que la volonté de bien comprendre le monde qui m’entoure.

 

Vous êtes salarié ou freelance ? Pourquoi avoir choisi ce statut ? 

Chenchen : Salariée, car je débute, j’ai encore besoin d’encadrement.

Julien : Salarié, je suis dans une entreprise opale, où tout le monde participe à la construction de la boîte, c’est un sujet qui est très important pour moi, que je ne retrouve pas en freelance.

 

Quel place occupe vos professions dans votre vie de couple ? 

C’est toujours intéressant de pouvoir s’entraider au quotidien — surtout que nous sommes tous les deux en télétravail — c’est comme avoir un rubber duck ++. On se comprend parfaitement et on aime bien se montrer des petits trucs et astuces. Parfois, il faut quand même arriver à faire la part des choses, sinon on risque un peu l’overdose de code.

 

On sait que le métier de développeur, c’est un métier qu’on ramène souvent du travail à la maison, comment arrivez-vous à concilier la vie pro et la vie perso ?

On a de la chance d’être dans de supers entreprises où ramener du travail à la maison n’est pas trop dans la mentalité. Généralement, à 18h30, on stoppe tout, et on fait autre chose.

 

À quoi ressemble votre quotidien, en mode Amour, Attack on Titan et lignes de code ? 

Coder, jouer à la Switch, Netflix and chill, manger des bons repas (très important ça), boire des bubble tea, visiter des musées, voir les amis, regarder des animes, se faire des petites parties de League of legends, prendre des photos, faire du sport, se faire des bons petits déjeuners.

 


Amour & Javascript — Interview de Aude orthophoniste et Simon développeur web

À l’occasion de la Saint-Valentin, nous avons eu l’idée de réaliser des interviews de couples qui baignent, de près ou de loin, dans un secteur informatique. Vous pouvez retrouver une version condensée sur notre compte Instagram : Cool IT.

Par soucis de synthèse, on n’a pas pu partager l’entièreté des interviews sur Cool IT. On profite du Cool IT Blog pour vous proposer l’ensemble des propos qui ont été échangés avec les couples qu’on a rencontrés !

Qu’ils soient un couple de développeur, depuis toujours, ou en reconversion, entrepreneurs ou hybride, nous avons souhaité échanger avec Aude et SimonG. et F.Chenchen et Julien, Fen et Erwan sur la place qu’occupe leur profession dans leur vie de couplecomment ils communiquent et équilibrent le professionnel du personnel.

Pour l’interview du jour, nous avons échangé avec Aude orthophoniste en libéral, anciennement techno-septique, et Simon développeur web full-stack salarié.

 

Est-ce que vous pouvez vous présenter et présenter ce que vous faites dans la vie ?

Simon : J’ai 27, je suis développeur web fullstack pour le compte d’un promoteur immobilier. Je participe depuis bientôt trois ans au développement d’une application de gestion des programmes immobiliers, depuis l’achat des terrains à la remise des clés. Je suis également en reprise d’étude en fac d’Histoire.

Aude : J’ai 30 ans, je suis orthophoniste depuis cinq ans et j’ai monté mon cabinet en libéral il y a un an.

 

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Nous nous sommes rencontrés durant nos années de pratique de la salsa et du rhum.

 

Quels étaient les clichés que vous aviez l’un et l’autre sur la profession d’Orthophoniste et de Développeur Informatique ?

Simon : Je pensais que l’orthophonie se résumait globalement à aider les personnes atteintes de bégaiement.

Aude : Moi, j’avais toujours mis dans le même sac toutes les personnes qui touchent à un ordinateur. Donc (honte à moi), j’avais tendance à présenter Sami comme le mec qui “fait de l’ordinateur”, alors que de dév à technicien informatique il y a plus qu’un fossé !

 

Comment vous parlez du métier de l’autre ?

Simon : Maintenant que je connais mieux son métier, je parle du métier de Maud comme d’un métier utile à la société et sous-évalué humainement et socialement, contrairement au mien.

Aude : Je trouve intéressant les problèmes de conception qu’il se pose. Je vois mieux l’apport du numérique dans des outils de rééducation, notamment dans mon métier et je suis moins fermée à leur égard qu’avant. J’en parle en des termes simples. Je suis en mesure d’expliquer le métier de développeur web tel qu’il le pratique. J’ai compris ce que sont le front et le back, je sais qu’il ne faut jamais supprimer la base de prod (histoire vécue apparemment). Je connais l’organisation possible d’une équipe informatique !

 

Aude, l’activité de Simon a-t-elle influé dans ta manière d’appréhender l’informatique et ton usage d’Internet ?

Depuis qu’on est ensemble, Sami me parle matin, midi et soir des sujets liés à la vie privée sur internet. Il m’a bassinée avec des applications, qui ne collectent pas de données personnelles de manière démesurée.

Verdict, j’ai accepté d’en installer certaines pour tester. Maintenant je les utilise au quotidien : le Proton Calendar, une application de suivi de cycle menstruel, l’application de messagerie Signal, NewPipe (un simili-Youtube).

De manière générale, j’ai évolué dans ma vision de l’informatique et du développement. Je commence même à connaître quelques termes techniques !

 

Simon, le fait que Aude n’avait pas d’intérêt pour l’informatique à la base, a-t-il influé dans ta manière de parler de ce que tu fais ?

Je me rends compte que les discussions que j’ai avec les collègues et amis qui pratiquent le même métier sont toujours obscures, et que des concepts qui nous semblent simples, sont en réalité incompréhensibles.

J’ai donc adapté mon vocabulaire à la maison, prodigué des explications pour tenter de me faire comprendre, lorsque je parle des problèmes que me pose la récursivité par exemple, notamment pour pouvoir me plaindre le soir. Je recueille désormais autant d’empathie que de bâillements, ce qui est un progrès !

Les problématiques tiennent parfois à l’organisation du travail au sein de mon entreprise, sujet qui nous préoccupe tous les deux.

Pour pouvoir en discuter, il a fallu également définir les métiers et missions proches des miennes, comme celles de Lead dev, de Product Owner, de chef de projet informatique, de DSI, …

 

C’est quoi votre quotidien en mode Amour, Gloire, Langage Oral et Ligne de Code ?

En plus du love et du zouk, notre quotidien est rempli de conversations liées au travail, où on se comprend de mieux en mieux, quitte à acquiescer avant d’avoir parfaitement saisi !

Aude : Et grâce à Simon, je ne partage pas mon cycle menstruel avec Mark Zuckerberg 🙂