Interview Ali Moutaib : Croissance et disparités technologiques des pays d'Afrique
Sur le compte Instagram de l’agence (@cool_it_fr), on parlait la semaine dernière des inégalités et disparités technologiques entre les continents : Qui a accès à Internet ? Quelles sont les habitudes ? Quel est l’impact des disparités sur le développement des pays ? Le développement des personnes ?
Afin de compléter nos différentes publications, sous forme de cartographie, nous avons également échangé avec Ali Moutaib, Directeur d'un cabinet de conseil, spécialisé en stratégie et intelligence économique, basée au Maroc.
Nous avons souhaité en savoir plus sur la vision business, qu’on pouvait porter sur les évolutions technologiques des pays d’Afrique.
#1 — Peux-tu te présenter ?
Ali Moutaib, directeur associé d'un cabinet spécialisé en stratégie et intelligence économique, je suis aussi directeur d’une filiale d’une école du même secteur.
#2 — Peux-tu présenter ton activité professionnelle ? Pourquoi fait-on appel à ta société ?
Le métier de la data et de l’information est au cœur des services que nous proposons à nos clients. Si la data est considérée comme le pétrole du 21ème siècle, notre objectif est d’en faire un levier créateur de valeur pour nos clients.
Soit en protégeant leurs actifs : mise en place de veille stratégique et compétitive pour leur produit, mais aussi des services de gestion de risques et de crise (informationnel, cyber). Nous exploitons aussi l’information afin de booster la compétitivité, et la visibilité de nos clients, à travers nos outils d’analyse.
#3 — Pourquoi avoir choisi d'installer ton activité au Maroc ?
Avec une approche business et de coopération sud-sud dynamique sur le continent africain, le Maroc est aujourd’hui un pivot géopolitique et business se situant entre l’Europe, le Moyen Orient et l’Afrique. Notre cabinet a choisi d’accompagner ce mouvement en essayant d’apporter notre pierre à l’édifice.
#4 — Quelle place occupe le web et les nouvelles technologies dans ton activité ? Celle de tes clients ?
La digitalisation occupe aujourd’hui une place de première importance dans le cœur de métier, et des préoccupations de nos clients. Internet est au cœur des enjeux stratégiques des missions, sur lesquelles nous intervenons. Il constitue aussi un levier de développement important dans notre entreprise, que cela soit dans nos processus métiers, mais aussi dans notre stratégie de développement, et à travers nos outils d’analyse de data
#5 — Quelle vision as-tu des disparités entre les différents pays d'Afrique, en termes de développement technologique et d'innovation ?
Il faut noter que le continent africain a rattrapé son retard au niveau du développement technologique et d’innovation ces 20 dernières années.
Les initiatives technologiques ne manquent plus au continent, et la crise sanitaire a aussi accéléré ce phénomène.
Néanmoins, les disparités restent présentes, et se traduisent plus dans les zones rurales, moins connectées, et plus pauvres en termes d’accès à l’information, que les zones urbaines. C’est ce qui accentue plus cette hétérogénéité.
#6 — Comment peut-on expliquer ces disparités ?
Les raisons sont multiples, nous pouvons citer :
· La pauvreté dans les pays les moins avancés, car le coût pour avoir accès à l’information est très élevé
· L’éducation et l’analphabétisme sont l'une des principales raisons pour lesquelles certains pays d’Afrique sont à la traîne par rapport au reste du monde.
· Les politiques gouvernementales, certains pays du continent investissent moins dans les nouvelles technologies, que les autres pays du monde
· Les infrastructures inadéquates sont également un facteur contribuant à cette disparité, notamment les zones rurales qui sont moins connectées.
#7 — Quels sont les impacts principaux sur les populations ?
Si des mesures rigoureuses ne sont pas prises pour réduire le fossé entre ces pays, les disparités seront de plus en plus flagrantes, et nous auront une fissure au sein du continent. Ce qui créera une Afrique à deux vitesses. Tous les secteurs seront impactés : Industrie, agriculture informatique…etc.
#8 — Aujourd'hui, quels sont les besoins principaux liés à internet des différentes populations ?
Internet a révolutionné les communications, à tel point qu'il est désormais notre moyen de communication préféré au quotidien.
Mais il a lui-même été transformé. Si nous nous rappelons bien qu’à ses débuts, il s'agissait d'un réseau statique conçu pour transporter un petit fret d'octets ou un message court entre deux terminaux ; c'était un référentiel d'informations où le contenu était publié et maintenu uniquement par des codeurs experts. Aujourd’hui nous sommes tous des commentateurs, des éditeurs et des créateurs.
Internet n'est plus uniquement un échange d'informations : c'est un outil multidisciplinaire sophistiqué. Il est l'un des principaux moteurs de l'économie d'aujourd'hui. Personne ne peut être laissé pour compte. Même dans un cadre macroéconomique difficile, Internet peut favoriser la croissance, associée à une productivité et une compétitivité accrue.
#9 — Où se situent les bassins d'innovation et de compétitivités informatique africains les plus importants ?
Le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Kenya sont dans le top 5 des pays africains avec les écosystèmes de startups les plus développés.
Il faut par ailleurs noter aussi un écosystème d’innovation très important au Rwanda, mais aussi en Egypte, principalement dans l’industrie de la Fintech.
#10 — Quels sont les activités informatiques les plus compétitifs sur ces bassins ?
Software & Data, Fintech, la technologie de l'énergie et de l'environnement, la technologie du commerce électronique et de la vente au détail, la technologie des transports et la technologie de l'éducation.
#11 — Quelles sont les solutions / initiatives mises en place ou à venir pour réduire les inégalités techniques ?
Pour réduire ces inégalités techniques il faut combattre et résoudre les problèmes qui les engendrent : investir dans les infrastructures, dans la formation, contrer la pauvreté à travers l’éducation, et surtout combattre la corruption. Ce ne sont pas les richesses qui manquent sur le continent, mais l’exploitation des richesses qui est mise en question. L’adoption même d’une politique technologique pourrait permettre d’économiser de 5 à 9 milliards de dollars, soit environ 1,7 % du PIB (Digital Révolutions in Public Finance, FMI, 2017).
Interview réalisée dans le cadre du thème
« Le web est-il égalitaire ? »
Retrouvez les post ici : https://www.instagram.com/cool_it_fr/
Interview de Sylvain Abélard : Les entreprises peuvent-elles utiliser des logiciels gratuits ?
« L’internet libre est-il gratuit ? » C’est la question qui a rythmé la rédaction d’un des thèmes de notre Instagram : @cool_it_fr
Pour y répondre, nous avons abordé la question sous plusieurs angles :
- Celui des internautes
- Celui des professionnels du contenus
- Celui de l’économie
En tant qu’informaticien•ne, quand nous pensons à « la gratuité », nous pensons à l’Open Source. Et bien souvent, nous grinçons des dents, parce qu’en tant que créateur-technicien, pour nous rien n’est jamais vraiment gratuit, et ne devrait jamais l’être totalement pour rester performant et sûr pour les internautes.
Sylvain Abélard, ingénieur Software et partner de la société Faveod, a pris le temps d’échanger avec nous à ce sujet.
#1 – Quel est ton rapport à la gratuité des services en ligne ?
En tant que client, je veux du tout gratuit. Mais si c’est gratuit, c’est vous le produit !
Dans l’ensemble j’ai tendance à fuir le Web gratuit même si la prison Google est dorée.
Mais pas que Google : les exemples ne manquent pas ! Il faut « juste » suivre l’argent et l’histoire.
Les services Google sont pratiques, et comme tout le monde j’apprends ensuite leur coût en données personnelles, en services qui me rendent captifs (le confort d’un tableur partagé), en services qui ferment (Reader, leurs nombreuses messageries) ou qui font le bras de fer avec les acteurs établis (la presse, les commentaires sur Maps).
J’ai appris à me méfier de services qui montent trop vite, puis qui ferment les accès à du contenu que je voulais voir ouvert (Quora, Medium). On sait bien qu’exposer son travail chez un autre, c’est prendre le risque qu’il garde, change, ferme…
On pourrait aussi vouloir un monde moins centralisé, et s’efforcer de prendre des services « moins chers et très pratiques ». Hélas, ils se feront plus ou moins rapidement racheter : Instagram, WhatsApp, Bandcamp, Skype, Tumblr… avec les changements au service que cela peut impliquer.
« En tant que consommateur responsable, je suis content de payer pour des services de qualité, et aussi pour montrer qu’une approche légale et profitable existe. »
Quitte à parler d’histoire ancienne, durant un très court laps de temps, on a vu du RSS partout : des outils ouverts, le rêve que chacun ait son petit serveur et sa part d’internet à soi ! On avait des agrégateurs, des outils permettant de se faire des pages, qui utilisent plusieurs services ouverts…
Puis très vite les intérêts commerciaux ont cherché à re-centraliser ce qui était décentralisé, souvent à perte, dans l’espoir de devenir un acteur indispensable et monétiser tout cela.
En tant que consommateur responsable, je suis content de payer pour des services de qualité, et aussi pour montrer qu’une approche légale et profitable existe. À l’époque, le « danger du piratage » faisait parler jusqu’à l’Assemblée ; depuis, Netflix a mis tout le monde d’accord… et le marché s’est de nouveau fragmenté, le piratage revient plus fort, et ainsi de suite.
Payer, c’est aussi pouvoir voter avec son porte-monnaie : quand diverses entreprises ont voulu ajouter des NFT dans leur produit, il a fallu des mouvements de communautés entières pour dire aux managers « non, nous n’en voulons pas, et nous sommes prêts à quitter le service ».
#2 – Pour nous, Internet s’est fondé sur la gratuité des savoirs et sur le partage, que penses-tu de l’évolution des modèles économiques dans notre accès au contenu ? (tiping, abonnement, crypto…)
Je ne pense pas qu’Internet se soit fondé sur la gratuité.
Internet, ce sont des réseaux décentralisés, pour des raisons stratégiques : d’abord pour l’armée, puis pour les universités qui ont le partage dans leur ADN…(quoique, avec le business des publications et des revues, ça n’est pas si évident).
Internet, c’est pleins d’acteurs qui pensaient faire beaucoup d’argent et qui ont vu ces rêves mis à mal par un acteur dominant, par du piratage, etc.
Ça a culminé en 2000, par une énorme bulle spéculative, et notamment pour toutes les entreprises qui voulaient faire « l’argent de demain ». Finalement c’est Paypal le seul gagnant de cette époque, et dont certaines personnes (la « paypal mafia », Elon Musk par exemple) façonnent encore les modes aujourd’hui.
Personne ne fait d’infrastructure télécom gratuite, personne n’a d’électricité gratuite.
Le partage d’idée gratuit, c’est un acte militant : les mouvements Logiciel Libre, Linux…
Même Firefox fait de gros accords pour proposer un moteur de recherche par défaut.
Même Framasoft, qui fournit de super services, ont bien besoin de se financer quelque part. Ils ont été plébiscités par les profs durant la crise du COVID, et ils ont dû se fendre d’une tribune politique sur le gratuit, les associations, le service public et la mission de l’État.
#3 – L’événement Log4shell a remis sur la table le sujet des développeurs qui travaillent bénévolement à créer des solutions OpenSource. Penses-tu que cela remette en question la gratuité de ce type de modèle ?
Je ne sais pas si log4shell est un événement.
Preuve par XKCD : https://xkcd.com/2347/ (je m’attendais à ce qu’il soit plus vieux)
La maintenance n’est jamais sexy, les problèmes sont connus sans qu’on les regarde.
Les process de sécurité des entreprises disent déjà qu’il faut auditer un peu ses dépendances.
On ne peut pas tout refaire, on doit bien faire confiance à des briques qui ne sont pas chez nous. « Faire, réutiliser, ou acheter » est une question qui se pose tous les jours dans toutes les DSI.
« Le souci n’est pas le gratuit, c’est de mal exploiter le gratuit. »
Une entreprise peut très bien bâtir des choses et faire de l’argent avec des briques gratuites. Elle devrait s’engager, non pas pour l’idéologie, mais simplement pour respecter la loi, protéger ses profits, vérifier que toutes les briques sont encore saines. Le souci n’est pas le gratuit, c’est de mal exploiter le gratuit.
Enfin, la santé mentale des devs Open Source n’est pas un sujet nouveau. On leur en demande davantage, on les traite mal. Il y a des développeurs qui disparaissent ou qui sabotent leurs projets et qui, durant quelques jours, mettent à terre toute une chaîne de sécurité.
Sur les paquets NPM, par exemple, il y a eu ce dev qui a saboté son code dont dépendaient des entreprises, et qui a permis à des pirates d’y mettre des attaques.
Log4shell, c’est la continuité de tout cela, avec peut-être une composante absurde en plus : dans le processus de justification de sécurité, de grosses entreprises ont demandé des audits gratuits à des personnes physiques, qui n’avaient absolument aucun engagement envers elles.
#4 – Selon toi, quel service devrait rester gratuit ? Être payant ? Et pourquoi ?
Rien ne restera gratuit.
Les services publics seront gratuits, car ils sont payés par nos impôts : bibliothèques, médiathèques, services pour participer à la vie locale ou nationale…
D’autres auront une étiquette gratuit et se rémunèreront autrement, via la pub, des partenariats, des produits annexes etc.
Certains services continueront via des plateformes de tipping ou de mécénat, ou tenteront de proposer « mieux que gratuit » (article de Kevin Kelly en mai 2008) : l’immédiateté, coffrets prestige, soutien aux créateurs… à ce titre, les streamers de Twitch sont sûrement un phénomène qui devrait intéresser bien davantage.
Pourquoi mettre en place une politique de gestion de mots de passe ?
“123456”, “qwerty”, “password”, “marseille”, “loulou”… En 2021, les pires mots passe sont toujours les mêmes. On estime même que 406 millions mots de passe ont été divulgués en 2021, soit une moyenne de 6 mots de passe par habitant (source NordPass).
En moyenne, il faut moins d’une seconde pour hacker un compte personnel, qui utilise un mot de passe trop simple. Pour une entreprise dont la gestion des mots de passe est faiblement sécurisée, le risque est le même.
Dans cet article, nous allons vous donner quelques pratiques fondamentales pour mettre en place une politique de gestion de mots de passe.
#1 — Définir un mot de passe complexe
Tout commence avec le bon choix du mot du passe ! Choisir un mot de passe sécurisé permet de :
- Réduire les risques qu’une personne malveillante accède à un compte utilisateur de l’entreprise ;
- Renforcer la sécurité des comptes administrateurs ;
- Intégrer la sécurité dans les bonnes pratiques professionnelles des collaborateurs.
Il y a plusieurs critères à intégrer dans son mot de passe, afin de garantir un niveau de sécurité suffisant :
- 12 caractères minimum ;
- Au moins 1 majuscule ;
- Au moins 1 minuscule ;
- 1 chiffre et un caractère spécial.
On vous l’accorde, il est difficile de retenir et d’innover constamment ce type de mot de passe. Pour cela, le plus simple reste d’utiliser un générateur de mot de passe, comme le générateur en ligne motdepasse.xyz ou les générateurs de logiciel de sécurité en ligne tels que Dashlane, 1password ou Avast.
#2 — Éviter la réutilisation de mot de passe
Même si le mot de passe est complexe, s’il vient à être compromis et divulgué sur internet, il devient inutilisable.
Les hackers utilisent des programmes pour automatiser leurs attaques et trouver les mots de passe.
Dès qu’ils ont en trouvé un, ils le réutilisent sur d’autres sites internet, et ainsi de suite. Les mots de passe volés sont soit revendus, soit utilisé pour compromettre les données de l’entreprise.
Il faut donc éviter au maximum la réutilisation de mots de passe, même avec quelques variantes, comme : « loulou22 », « loulou23 » … Les hackers anticipent également les variations possibles.
#3 — Utiliser un coffre-fort numérique
Avec la multiplication des outils en ligne, nous avons forcément une multiplication de mots de passe. Cette multiplication de mots de passe peut parfois mener à des failles dans la politique de mot de passe, ou l’utilisation de mémo matériel, très risqué : tableau Excel, post-it…
L’utilisation d’un coffre-fort numérique peut permettre de :
- Stocker l’ensemble des mots de passe sur un serveur sécurisé ;
- Générer aléatoirement des mots de passe complexes ;
- Se connecter sans avoir à saisir les identifiants et mots de passe ;
- Partager des données sensibles de manières sécurisées.
Le coffre-fort est protégé par un seul mot de passe maître à retenir. La perte ou la compromission de cet unique mot de passe peut être prise en charge par l’éditeur qui vous propose le coffre-fort.
Parmi les plus connus du marché, on retrouve : Dashlane, NordPass, KeePass, LastPass...
#5 – Éviter de passer par des systèmes tiers, non-dédiés à la sécurité
Google, Facebook, Twitter, LinkedIn… proposent tous des moyens de s’authentifier via leur propre système d’authentification. Le problème avec des services tiers, c’est la dépendance. Si ces derniers viennent à être attaqués, il y a un risque à ce que les accès de l’entreprise soient compromis.
Il en va de même pour les navigateurs : Chrome, Firefox, Edge etc. Ces services sont régulièrement attaqués, et comportent régulièrement des failles de sécurité.
Pour les sujets de sécurité, comme les mots de passe, il vaut mieux privilégier des services dédiés à la sécurité (générateurs, coffre-fort…)
#5 – Activer la double authentification
On ne le répète jamais assez ! Le risque zéro n’existe pas ! On œuvre surtout à réduire les risques au maximum. Les pratiques citées ci-dessus permettent de réduire les risques de vol de mot de passe, mais ne l’empêche pas 100%
Pour renforcer la sécurité d’accès à un compte, il est également conseillé d’en renforcer l’accès via la double authentification.
Cette méthode de sécurité permet, au moment de la connexion à son compte, d’utiliser un second moyen d’authentification pour accéder à son compte. On vérifie doublement la personne qui devra se connecter via un SMS, un e-mail, une application en plus.
Les bénéfices de la double authentification sont multiples :
- Renforcer la sécurité des accès aux comptes sensibles de l’entreprise ;
- Empêcher l’accès à un compte même si le mot de passe a été volé ;
- Renforcer la sécurité en dehors du bureau.
Les méthodes de cyber hacking de mots de passe continuent de se perfectionner, au fil des années. Les attaques sont de plus en plus subtiles. Par exemple, on sait qu’aujourd’hui les hackers peuvent tenter de contrepasser la double authentification.
Pour réduire les risques de sécurité, les entreprises doivent impérativement s’armer d’une politique de gestion de mots passe robustes :
- Définir des mots de passes complexe ;
- Privilégier les coffres forts numériques ;
- Éviter les solutions tierces ;
- Sensibiliser les collaborateurs à la réutilisation ;
- Mettre en place la double authentification.
En complément de ces pratiques, on peut ajouter le renouvellement des mots de passe tous les 90 jours, afin de toujours garder un temps d’avance sur les attaques possibles. Sans oublier, de sensibiliser régulièrement les collaborateurs sur les différents risques et actualités cyber liés aux mots de passe.